chasse aux trésors à anse des cascades
le 10 novembre 2024
Dans les années 1700, l’Anse des Cascades, à Sainte-Rose sur l’île de la Réunion, était un lieu stratégique pour les pirates grâce à son emplacement protégé et ses ressources abondantes. La légende raconte que de nombreux trésors y auraient été cachés, des murs de lingots d’or aux rivières de diamants. Bien que certains indices aient été découverts, les trésors restent introuvables. Dans les années 1970, des habitants de Piton Sainte-Rose auraient mystérieusement acquis de grandes richesses, avant de quitter brusquement leurs terres. Aujourd’hui, le mystère demeure, et seul M. Denemont, qui a grandi près de l’Anse des Cascades, semble connaître les secrets de ces trésors perdus.
Découvrez les légendes travaillées avec des Historiens et les gramounes de Sainte-Rose !
zistoir marmaille
Version Enfants
Dans les années 1700 à Sainte-Rose
La ville la plus communicante de l’ile de la Réunion avec l’île Maurice, plus précisément la ville du Morne.
Pour les pirates qui sillonnaient les mers, l’anse des Cascades était fort intéressante. Une petite anse à l’abri du vent où les cascades rencontrent la mer, des poissons à foison au bord d’une terre fertile où fruits et légumes abondent : mangues, cannes à sucre, bananes, cocos…
Et surtout, énormément de recoins secrets pour cacher, certains disent autant de trésors qu’il y avait de pirates ! Beaucoup échouaient en mer à cause des mauvaises marées et de la mer déchaînée, des galions en perdition, alors que d’autres y arrivaient et cachaient leurs trésors sur terre : « Des murs de lingots d’or, des rivières de diamants, des montagnes de vaisselle, des coffres entiers de bijoux et de perles. »
La légende raconte que dans les années 70, des habitants de Piton Sainte-Rose seraient devenus riches du jour au lendemain sans aucune explication et que ces mêmes personnes ont tout laissé derrière elles avant de partir, quittant leurs terres, fuyant leurs racines !
La même légende raconte que le gardien du trésor rôde et ne pardonnera pas à ceux qui le déposséderont ! Les randonneurs d’aujourd’hui, chercheurs, collectionneurs venus d’ici ou d’ailleurs en ont fait les frais, ils ont tous pris peur, ont fui a en oublié l’idée !
Plus de 300 ans plus tard, aucun trésor n’a été découvert. Pourtant aujourd’hui encore, Sainte-Rose et Le Morne sont toujours géographiquement au même endroit. Seuls quelques pièces, des indices du trésor ont bien été découverts, les trésors eux-mêmes n’ont pas encore été révélés !
Le seul capable d’en avoir une idée est bien M. Denemont, qui depuis le restaurant de ses parents, aujourd’hui le sien, a pu voir, explorer, collecter les signes et les mémoires de tout ce qui s’est passé sur les trésors perdus de l’anse des cascades.
Zistoir GramounE
Version Adultes
Au début du XVIIIème siècle, les routes maritimes de l’Océan indien sont fréquentées par des navires marchands, commerçant avec ce que l’on appelle alors l’Empire Moghol ; chargés pour certains de précieuses cargaisons que sont les épices et les soieries, mais aussi des lingots d’or et des diamants des mines de Golconde d’Inde ils font route vers l’Europe. Sur ces routes maritimes sévissent aussi ceux qui font profession d’abordage et de pillage de riches embarcations. Depuis quelques années déjà, la piraterie avait délaissé les Indes occidentales pour s’installer dans l’Océan Indien et élu Madagascar comme repaire.
Ces pirates avaient pour nom Bowen, Congdom, Taylor ou encore Levasseur plus connu sous le nom de La Buse pour n’en citer que quelques-uns.
Les prises qu’ils firent dans l’Océan Indien furent à n’en pas douter fructueuses. L’une des plus célèbres étant celle de La Vierge Du Cap, Nossa Senhora de Cabo, qui transportait des passagers de marque comme l’archevêque de Goa ou le Comte d’Ericeira, vice-roi de l’Inde Portugaise ainsi que des diamants d’une valeur de 5 000 000 livres sterling, forfait du pirate anglais John Taylor et de son homologue français Olivier Levasseur qui, selon la légende, aurait déclaré à la potence le jour de son exécution mon trésor à celui qui saura le prendre.
Les prises devant selon des règles strictes être distribuées aux membres des équipages, certains se retrouvaient lorsque celles-là avaient été fructueuses à la tête de sommes considérables. Pour ceux qui souhaitaient profiter de l’amnistie de 1717, il leur arrivait de s’installer à l’île Bourbon et il n’est pas exclu que certaines sommes aient été alors enfouies, même si quelques pirates repentis pouvaient mener grand train. D’autres s’accaparant des butins lors des abordages lucratifs pouvaient aussi s’assurer de cachettes dans des endroits reculés comme le corsaire Nagéon de Lestang qui bien des années plus tard, d’après des chercheurs, cacha le sien quelque part dans la Ravine Ango à St Philippe, contribuant ainsi à faire perdurer encore de nos jours le mythe de La Réunion véritable coffre-fort.
Au début des années 60 un radiesthésiste effectue une campagne de recherches de trésors à La Réunion et passe dans ce cadre quelques temps à l’Anse des Cascades où il procède à des fouilles avec une équipe de locaux. Victime, à ses dires, d’envoûtements, il ne peut mener ses recherches à terme, illustrant par là même le lien entre recherches de trésors et forces occultes. Le mythe du Gardien Trésor, si présent dans la mémoire populaire sainte-rosienne en est un aspect encore vivant. Les pirates, qui se faisaient aider pour enfouir leurs trésors n’hésitaient pas à sacrifier la vie de celui qui avait participé à l’opération, s’assurant là de l’impossibilité d’une quelconque divulgation. Devenu une âme errante le supplicié veillait alors selon la croyance
flibustière sur le trésor. En 2018 quelques sculpteurs sainte-rosiens immortalisaient ce mythe dans le basalte avec une œuvre représentant un fantôme gardant un coffre rempli de pierres précieuses. Aujourd’hui cette sculpture repose sur un fond marin au milieu de l’historique plateau de mouillage de La Marine.
Il ne fait aucun doute qu’au XVIIème siècle, les navigateurs connaissaient cette partie de l’île, située à son extrême Sud-Est, ne serait-ce que par la curiosité que pouvait éveiller la présence d’un volcan. Longtemps inhabitée, à l’écart des principaux quartiers, pourvue en grottes multiples et d’une végétation luxuriante, il n’est pas inconcevable de penser que quelque pirate y ait trouvé une cachette idéale.
Comment ça marche ?
Trouver toutes les pièces d’or cachées dans la zone de l’Anse des Cascades en résolvant des énigmes, en affrontant des pirates lors de défis, et en utilisant une boussole pour suivre des indices.
L’équipe qui découvre en premier l’une des 10 pièces d’or véritables pourra repartir avec un fabuleux trésor de Sainte-Rose, à garder dans la famille. De nombreux lots seront également remis par tirage au sort aux autres participants de l’événement qui n’auront pas eu la chance de trouver une pièce d’or.